«Data that is loved tends to survive» – Kurt Bollacker –
Il y a quelques jours, nous vous présentions un texte portant sur la définition et les applications de l’intelligence d’affaires au sein de votre entreprise. Dans ce texte, il sera question de la présentation visuelle de vos données aux parties prenantes concernées.
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Proposez des tableaux de bord adaptés
Lorsque tous les éléments clefs sont identifiés et que le Data Warehouse est construit, il faut créer des tableaux de bord adaptés aux utilisateurs et à leurs besoins. L’optimisation et la facilité d’utilisation des tableaux de bord sont déterminantes dans l’adhésion par les utilisateurs finaux. Dans le cas contraire, les utilisateurs pourraient choisir de ne pas utiliser les tableaux de bord proposés et même d’en créer d’autres qui seront peut-être incomplets et/ou erronés.
Afin de modéliser ces tableaux de bord, plusieurs outils existent. Les plus connus sont Microsoft Excel avec Power Pivot, Microsoft Power BI, QlikView ou encore Tableau. Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Tous peuvent être utilisés avec des sources aussi variées que des fichiers Excel, des fichiers PDF, des sites web ou des Data Warehouse. À cette étape, il est fortement conseillé de contacter des experts en intelligence d’affaires qui sauront vous guider en fonction de vos contraintes et de vos besoins.
Construire son tableau de bord
Lors de la construction d’un tableau de bord, le choix de la bonne visualisation pour le bon type de données est primordial. La représentation visuelle doit permettre de communiquer les bonnes informations, de la bonne manière, aux bonnes personnes, au bon moment. Autrement dit, l’ensemble des graphiques doit raconter une histoire.
Il n’existe pas de visualisation parfaite, car les besoins varient en fonction des utilisateurs. Cela dit, certains types de graphiques comme les graphiques en barres, les secteurs ou encore les nuages de points sont parmi les plus utilisés. Si vous hésitez ou manquez d’inspiration pour choisir un type de graphique, pensez à consulter l’excellent ouvrage de référence The Data Visualisation Catalogue.
Limitez vos tableaux de bord à 20 indicateurs (!) et intégrez différents niveaux d’indicateurs pour répondre aux besoins variés des lecteurs:
Niveau 1 : Faciliter le survol du tableau de bord (ex : Indicateur rouge, jaune, vert)
Niveau 2 : Représentation graphique (ex : graphique par secteur)
Niveau 3 : Tendance pour illustrer l’évolution dans le temps (ex : nuage de points ou lignes)
Niveau 4 : Tableau de données avec formatage et surbrillance pour aller plus en profondeur.
Le choix des couleurs est tout autant important que son contenu. Dans un souci d’harmonie visuelle, nous vous conseillons de respecter votre cahier de normes graphiques. En l’absence de normes définies, plusieurs outils existent notamment pour permettre la création d’une palette de couleurs esthétique comme par exemple Adobe Color. Considérez également Color blindness pour tester si votre palette est adaptée à un public daltonien.
Bref, la conception d’un tableau de bord n’est pas à prendre à la légère, car celui-ci servira à prendre des décisions importantes qui influenceront les orientations d’une entreprise. Vaut mieux s’y attarder et réaliser un processus itératif d’élaboration des indicateurs plutôt que de présenter trop d’informations difficiles à interpréter, voire erronées.
Le prochain billet ayant pour thème l’Intelligence d’Affaires traitera des types de tableaux de bord et des actions possibles pouvant découler de leur analyse.